DIY : A Sirocco Retrospective

By Charles Paratte

(Version française en bas de l’article)
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DIY has been the magic word for a while now. Although there is an unofficial rule saying any DIY has to be made of concrete, here is the story of DIY made of wood, the Sirocco.

The Sirocco, which celebrates its 10th anniversary this year, is basically some DIY indoor ramps in the little French town of Besançon. Everything started in 2007, the plan was to build an indoor spot. According to the local weather, the indoor option is obviously the Holy Graal for any skate rat.

Once we figured out that a long search for an abandoned and free place was a waste of time, a place to rent became a more credible solution. One day, someone found the most affordable opportunity: an old little workshop in the suburb, which was about to be demolished for a future building project. The rent was about 150 € per month. Due to the limited space inside the building, the spot would consist of a miniramp only. In order to pay the rent monthly, a common bank account has been created and everyone involved in the project has to pay via a permanent monthly transfer. Considering the legendary skater’s discipline, that last point wasn’t the easiest one.

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Quantin Sirocco #1 (Photo Ludovic Godard)

For 150 € per month, don’t expect electricity (which arrived later though), water and even a hard floor. The floor was made of mud and was a home for rats, and the roof was leaking at some point. Since we had the good idea to start the work in the middle of the cold and dark month January, the needed light was provided by projectors plugged on the car batteries.

After several postponement, the destruction of the building finally happened a couple of years later. It was time for the Sirocco to find a new home. The new place was a long garage that adjoins a big house in a retail area. As some new people joined the group, we could afford a little more expensive rent. The neighborhood was only a swingersclub, that none of us had ever visited, at least officially and later a fitness gym opened. One of the things to know when it’s time to make common decision, like the configuration of the new spot for example, is a little hatred for each other which will undeniably come into surface. It’s the joy of life in community.The spot ended up as a long pretty rad mini ramp, with corners, hips and extensions which finally delighted everyone.

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Rachot Sirocco #2 (Photo Ludovic Godard)

After that, the Sirocco found a new home, again. The third place is now a far larger warehouse in the middle of a small village, just outside the town. After gaining experience from the previous constructions, we can easy claim this one is the next level, thanks the precious help of some new members who are either wood workers or people working in metal construction. Those skills are obviously required when it’s time to build curved coping and assemble large corners. The Sirocco is now a large double sized-bowl, 20 m long, which required months of work. Meanwhile, some concrete little spots popped up here and there in the city.

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Rachot again Sirocco #3 under construction

If you’re passing by the east of France, you could stop at Besançon and see by yourself, don’t hesitate to hit us up. There are good chances you will be welcome.
Thanks to everyone who helped anyway.

Watch the last edit filmed and edit by Nicolas Mulhauser about a winter of coping dancing :

You’ll find photo gallery from the very first days to nowadays at the bottom of the page

 

Pour être cool aujourd’hui il faut faire du DIY. Même s’il semble qu’il existe une règle officieuse disant que tout DIY doit être fait en béton, on va quand même parler du Sirocco.

C’est cette année le dixième anniversaire du Sirocco (ne demandez pas d’où vient ce nom), nom donné aux rampes construites par les locaux dans la petite ville de Besançon. Tout a commencé en 2007 quand l’idée de trouver un lieu couvert pour construite une spot a convaincu un petit groupe. En considérant la météo locale, trouver un lieux couvert est le juste le rêve de tous les skateurs locaux.

Après avoir compris que tomber sur  un bâtiment abandonné, et de fait gratuit, était un miracle qui n’arriverait pas, l’idée de louer un local est devenu plus crédible. La trouvaille arriva vite en tombant sur  un petit bâtiment à louer, anciennement utilisé comme petit atelier. Le bâtiment était officiellement sous la menace d’un permis de destruction pour un projet immobilier qui, avec un peu de chance, traînerait. Il se situait dans une petite zone industrielle, à côté de la propriétaire elle même qui dirigeait une sorte de troupe de spectacle orienté vers la salsa.

Pour des raisons évidentes de surface limitée, la seule possibilité intelligente est la construction d’un  mini rampe. Afin de payer le loyer chaque mois, un compte bancaire commun a été créé, et chaque membre doit faire un virement mensuel. Connaissant la discipline légendaire des skateurs, inutile de préciser que cet aspect ne fût pas des plus faciles à mettre en place. L’achats des matériaux était aussi l’objet d’une cagnotte commune et chaque opportunité de trouver du bois au meilleur prix était saisie pour au final être toujours resté dans la légalité, ou presque.

Pour 150 € par mois, oubliez l’électricité (c’est venu plus tard avec un peu de bricolage), l’eau et un vrai sol en dur. Le sol était constitué de terre et de poussière habité par quelque rats, au départ. En ayant eu la bonne idée de commencer la construction au  mois de janvier, la lumière, indispensable était offerte par les batteries de voiture branchées sur des projecteurs d’appoint. Avec le moteur de la voiture en marche.Après plusieurs reports, la destruction du bâtiment mis fin à quelques années de joyeuses sessions. Le Sirocco était désormais à la recherche d’un nouveau  toit.

Le bâtiment suivant était un long garage accolé à une grande maison dans une zone commerciale.  Grâce à l’arrivée de nouveaux  membres, le paiement d’un loyer plus important pouvait être assuré. Le seul voisinage, hormis les locataires de la maison,  était un club échangiste de style vintage que personne n’a fréquenté, ou du moins ne l’a avoué. Puis ensuite d’une salle de sport, dons le propriétaire était plus penché sur le free fight que les échec à priori. Une chose à savoir lorsque que le moment est venu de prendre des décisions communes, comme le choix de la configuration du nouveau spot par exemple, est la naissance d’une légère haine envers chacun. Ce sont les joies de la communauté. Au final, ce deuxième Sirocco était une large petite rampe avec des corners, des extensions et des hip, très rad, avec même des margelles en béton à la fin. Et tout le monde a semblé satisfait du résultat.

Est venu enfin le troisième déménagement et le dernier en date. La troisième local est aujourd’hui un entrepôt beaucoup plus grand, au cœur d’un petit village juste à côté de la ville. En ayant acquis l’expérience des constructions précédentes, on peut aisément prétendre que la qualité actuelle est d’un autre niveau, mais aussi grâce à la participation de nouveaux arrivants dont le métier est la construction de bois ou la travail sur le métal. Ces compétences sont hautement précieuses dès que vous vous attaquez aux montages de larges corners et au courbage de copings.  Ceux qui connaissent vont comprendre…

Ce sirocco actuel est donc devenu un long bowl, à deux hauteurs, d’une vingtaine de mètre de long, avec deux hips qui a nécessité quelques mois de travail. Merci à tous ceux qui ont participé ou aidé, d’une manière ou d’une autre.

Si vous passez par l’Est de la France, n’hésitez pas à prendre contact pour rendre une petite visite.

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